jeudi 16 août 2012

China China


    Pour ma fête le 15 août, j'ai eu la surprise dans mon roster d'avoir une escale à Shanghai! J'ai ainsi eu un apperçu de la vie chinoise. Malheureusement, étant arrivée en pleine saison des moussons, j'ai eu droit à une tempête qui m'a empêché de visiter. Mais j'ai tout de même pu sortir un peu et surtout aller faire du shopping. A ce niveau, y'à pas à dire, la Chine a des prix plus qu'intéressant pour une bonne qualité. Encore une fois il n'y a pas de prix et c'est à vous de négocier avec les vendeurs. Je suis devenue une experte en marchandage depuis que je fais ce job (rires) et ai conclu de supers affaires.



Devant l'entrée juste avant la tempête


Dans la galerie souterraine:


L'heure du thé


Monsieur Eric qui m'a offert un afternoon tea en m'expliquant le rituel de la cérémonie du thé. Il m'a offert des fleurs de jasmin qui s'ouvrent lorsqu'on les met dans l'eau chaude et libèrent une saveur unique.


Un artiste (ci-après) qui peignait avec le côté extérieur de sa main des paysages magnifiques à l'encre de Chine.



Une spécialité locale: Ramen de Shanghai avec de la viande de porc rotie . Juste délicieux
.

Merci au Chef et aux serveur pour ce moment convivial:



Il me tarde vraiment d'y revenir pour voir un peu plus du pays. ^^

vendredi 3 août 2012

La cité de la joie? Kolkata (Calcuta)

       Aucune expérience n'est bonne ou mauvaise. Elle est juste à vivre pour mieux comprendre et l'empreinte qu'elle vous laisse dépend de beaucoup de critères personnels et de votre sensibilité.
Je reviens d'il y à quelques jours d'une escale à Kolkata (anciennement Calcuta avant le changement des nomsde villes) en Inde. Je crois que cette expérience m'a traumatisée en un sens. J'ai été malade pendant près de deux jours à mon retour tellement l'impact physique et psychologique a été grand.

A notre arrivée nous avons trouvé un aéroport déconcertant tellement l'état des lieux est en décrépitude et sans entretien. Mais très vite vous vous rendez compte que ce n'est que le début... Ce qui vous saisit premièrement, c'est l'odeur de saleté en sortant. Cette odeur est partout... vraiment partout et vous colle à la peau pendant toute l'escale. La saleté est un euphémisme pour décrire Kolkata. La misère, la décrépitude, restent encore trop faibles pour décrire ce qu'on y voit.

On y voit des gens d'une pauvreté considérable. Ils dorment sous des ponts, se lavent dans la rue, fouillent les poubelles, font leurs besoins (tous leurs besoins) dans la rue devant vous. Les mères laissent leurs enfant crever de faim alors qu'à côté des vaches paissent paisiblement , représentant l'incarnation d'un de leurs dieux. Vous avez envie de leur crier dessus "Mais bouffez les ces p***** de vaches!". L'inde n'est pas un pays religieux. De nombreuses religions y sont représentées, mais les gens le sont par tradition non par croyance. Partout vous sentez que l'espoir les a abandonnés. Ils se traitent comme des moins que rien entre eux.... La misère humaine...
Lorsque vous voyez ça, vous en êtes effrayés, en colère, vous avez envie de pleurer (ce que j'ai fait dans le bus au passage).

Dans un taxi je demande au chauffeur voyant un homme allongé sur le sol : "Est-ce que c'est habituel de dormir sur le trottoir comme ça?". Il me répond: "Oh oui les gens dorment dehors, vivent dehors, mais celui là est juste mort. Vous inquiétez pas, ils vont bientôt enlever le corps". Et là vous vous rendez juste compte de l'horreur de la chose.

Les gens pour beaucoup ne travaillent pas. Ils attendent qu'un miracle leur tombe sur le coin du nez pour les sortir de leur misère. Le fatalisme les tue au final. L'argent qu'ils mendient leur sert à parier plutôt qu'acheter de la nourriture. Si vous leur donnez quelque chose, ils essaient d'en profiter et d'abuser tant qu'il y'en a et le scrupule n'est pas de mise.

Les chauffeurs de taxi, les commerçants, tous essaient d'avoir leur part du gâteau quitte à vous harceler. Ils veulent vous extorquer, voire vous voler. Après être allée visiter le tombeau de mère Theresa, et me sentant l'âme à vouloir sauver le monde, j'ai accepté de venir en aide à une dame qui voulait acheter de la nourriture pour son bébé. Me rendant au magasin de cartes postales avec elle, le vendeur là m'annonce que le prix de la boîte du lait maternel en poudre est 1000 roupies!!!! Je lui répond qu'il est hors de question que je paie ce prix pour acheter du lait maternel alors qu'à ce prix là je peux en avoir 5 à Dubaï!! Il s'agissait bien sûr du prix qu'ils font payer aux touristes. Du coup j'ai refusé de contribuer à ce système "dégueulasse". Ils ne comprennent pas qu'on vient pour aider!

 Les jeunes, un peu plus éduqués, restent cependant ouverts et discutent avec vous, veulent prendre des photos avec vous. J'avais acheté un Sari traditionnel vert avec le haut et le petitcoat assorti du coup mes collègues et moi avions du succès ainsi. C'était amusant. Exténués nous sommes rentrés à l'hôtel et j'ai dormi presque 12H chose qui ne m'était pas arrivée depuis des lustres.

Ce pays est comme un vampire qui aspire votre énergie vitale. Je comprends pourquoi toutes les nations ayant tenté de faire plier l'Inde se sont cassées tôt ou tard les dents dessus et sont partis. On ne peut pas comprendre l'Inde si on est pas indien, mais aller là-bas vous permet de mieux comprendre leur comportement à l'étranger.

Quelques photos loin de refléter ce que j'ai vécu. Je ne les apprécie pas vraiment puisqu'elles paraissent toutes des visions idéalistes de l'Inde. Juste le regret de n'avoir pas eu le temps d'aller au Victoria Memorial en face de l'hôtel.



Le magnifique hôtel 5 étoiles Raj Bengal qui vous fait culpabiliser à mort après ce que vous avez vu dehors:







La circulation est un véritable problème à Kolkata. Le bruit incessant des klaxons vous donne mal à la tête et je me suis bien vu 3 fois proche d'Ad patres. Ils sont juste tarés niveau conduite!




Le parc longeant une part des bords du gange depuis lequel j'ai pris la barque pour une ballade en bateau.


Le gange et ses barques. Au loin on peut appercevoir de nombreuses épaves croupissant sur le fleuve.


Tombeau de Mère Thérésa:

"Everybody's changing"



         J'étais en train de repenser à la route qui m'a menée là où j'en suis aujourd'hui. Que dire sinon que je m'apperçois du fossée existant entre la "moi" d'avant et celle de maintenant.

Le fait de m'être battue en repartant du bas de l'échelle, m'a fait révéler une force en moi que je n'immaginais même pas. Finis "la porc épic" qui avait peur du contact extérieur et des relations humaines, ne vivant qu'au travers de ce qu'elle voyait dans son abonnement au National Géographic, au travers des yeux des autres, ou de son écran, préférant le cocon de son chez soi. Le combat que j'ai mené m'a appris à savoir ce que je veux. Le travail que je fais m'a considérablement ouverte aux gens.

Maintenant je parcours le monde. Je me suis expatriée dans un lieu qui était pour moi improbable auparavant. Je rencontre des gens de tous les continents. Je vis avec des collocataires de cultures différentes. Je suis avide de découvertes. Ma nouvelle devise "Toute expérience non vécue est quelque chose de perdu, alors tu a rien à perdre à tenter!" Je m'aventure seule dans des endroits qui m'auraient fait frissonner dans le passé. Et je me sent tellement vivante quand je surmonte mes anticipations et découvre quelque chose de fantastique.

Je comprends que vivre ce n'est pas rester chez soi. Que les fenêtres de notre univers (je parle en tant que Geek) numérique ne sont que des illusions, un passe-temps (même si je continue de les apprécier , il ne faut pas croire: "Geek un jour, Geek toujours" rires...).

Je ne suis plus passive, j'ose! Mieux vaut avoir des remords que des regrets. Sénèque, à raison, disait: « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

Aujourd'hui je prends les photos qu'avant j'achetais. Je partage, car tout ce qui n'est pas donné est perdu. Je ne suis plus française. Je suis citoyenne du monde. J'ai le sentiment de vivre pleinement et suis reconnaissantes des cadeaux que la vie me fait.

Home Sweet Home

Pour mes congès du 18 au 28 juillet, je suis revenue en France. Ca a été dur pour moi de me remettre dans le bain du français. J'ai eu beaucoup de mal au début, ne parlant qu'anglais à Dubaï ainsi que partout où je vais dans le monde. Autant dire que retrouver sa langue maternelle est étrange. Je répondais automatiquement en anglais au départ...

J'ai été surprise de la beauté de ma ville natale Montauban. Quand vous parcourez les pays, les villes, étant en constante découverte, vous voyez les choses avec un regard différent.
Je suis revenue également à Toulouse, la ville à laquelle je me sent chez moi. Je suis juste amoureuse de cette ville, de sa beauté, de son ambiance. Elle me manque. J'en ai profité là bas pour aller faire des amplettes obligatoires et aussi de passer dans certains de mes endroits favoris. Détour obligatoire pour déjeuner au Salon d'Eugénie, et goûter obligatoire au salon de thé japonais Okini. Ensuite direction chez ma copine Eärwen.

Je regrette juste que ces congés aient été si courts (passé 2 jours dans les transports et suis revenue 2 jours avant la fin). J'aurais aimé voir plus de monde et profiter davantage. Chose positive: le climat de Dubaï m'a suivi, et j'ai eu la chance d'avoir les mêmes températures en France pendant ces 8 jours. J'espère venir plus longtemps la prochaine fois mais j'hésite encore avec un voyage au japon en novembre...


Montauban - Place Nationale



Montauban - La Mandoune




Ma boisson préférée: Diabolo Violette sous les arcades de la Place Nationale à Montauban




Montauban - Théâtre Olympe de Gouge



Berges du Tarn:



Montauban - Pont Vieux et Musée Ingres:

Tarn:

Montauban - Square:


Montauban - "Centaure mourant" d'Antoine Bourdelle




Montauban - Rue de la Résistance:


Fontaine de la Préfecture et Institut Familial (Mon ancien école primaire - collège - lycée) Déjà 9 ans que j'ai eu mon bac... Ca me fait tout drôle. A l'époque mes ambitions étaient différentes et je n'aurai jamais immaginé être là où je suis aujourd'hui.

Montauban - Pont des Consuls:


Toulouse - Place du Capitole. Je prendrai plus de photos de Toulouse la prochaine fois ^^


Salon de Thé Japonais Okini - Toulouse:








Escale au pays des Vikings

Grande surprise de début juillet. Après un changement innatendu dans mon planning, me voici dans un vol en direction de Copenhague au Dannemark. Que dire sinon que j'ai été très agréablement surprise. On ressent fortement les dualités entre cultures païennes des ancêtres vikings , et la volonté de la chrétienté de s'imposer comme la religion du pays dans les siècles prédédents. Le peuple danois est très fier de ses origines et fait l'apologie de cette culture du passé au sein de la ville au travers des monuments et édifices. Un petit bijou de l'Europe à visiter!


Le Palais Royal. La reine était absente ce jour là.



La relève de la garde royale



La statue de la petite sirène ayant inspiré Andersen pour son fameux conte. Statue de bronze de Edvard Eriksen. Comme sortie d'un rêve sur son rocher.



Tivoli. Un parc d'attraction du siècle dernier à voir! Photos de l'entrée de jour et de nuit.




La statue de H.C.Andersen. Encore merci Monsieur d'avoir contribué à me pourrir la vie à me faire croire à tes contes de fées à la noix et aux princes charmants... Remarque la petite sirène hormis chez Disney n'a pas eu une fin très heureuse, plus proche de celle du sushi que de la princesse en réalité,...
(ps: Je fais ma blazée mais au fond je suis une fervente croyante des happy endings, ne pouvant m'empêcher de soupirer devant les films gnangnans, amoureuse même du concept d'aimer... ^^' )



Fontaine rappellant les créatures mythologiques des contes vikings...



Copenhague est parsemée de jardin comme celui ci-après. On apprécie le fait de déambuler dans ces jardins au crépuscule (vers 22H30, c'est beau le nord!).

Nyhavn au crépuscule:


Des vikings modernes, pintes de bierre en main. Santé! Les habitants sont très ouverts à Copenhague et j'ai pu avoir une discussion culturelle très intéressante avec eux. A force de voyager, on est étonné de la générosité et de la gentillesse des gens...



Les légendaires shawarma de Copenhague. Un classique incontournable au dire des locaux. Tu n'as pas vraiment visité Copenhague si tu n'as pas goûté au vrai shawarma turc! Que faire sinon essayer? Un régal!



Une autre fontaine spectaculaire:



Un des gardes royaux. J'ai voulu le faire sourire. Il refusait, alors j'ai commencé à lui faire les grimaces les plus hideuses issues de mon époque primaire (rires, non non je ne blague pas), et il a finalement éclaté de rire. Victoire! Mais pas sur ma photo zut...



Façade:



L'incontournable Nyhavn et ses maisons colorées près du canal:





Fameux pub en plein centre de Copenhague. Le décor intérieur donnait vraiment l'impression d'une taverne viking. Dommage que le Samsung Galaxy 1 n'ai pas de flash :'(



Bienvenue au pays du LEGO. La statue était plus grande que moi au passage.


La petite sirène de face cette fois-ci:


Njörd, dieu nordique de la mer, veillant sur sa ville:



La promenade à Nyhavn: