samedi 9 février 2013

Laisse les gondoles à Venise... C'est Carnaval!


Quelle destination pour février que Venise, et en pleine période de Carnaval! Je suis gâtée. Dans la confusion de tous ces bruits, odeurs, mots itailiens s'envolants par ci par là, dans la cacophonie de la musique, je me suis laissée porter par les couleurs de l'Italie et l'effervéscence de son carnaval.

Les masques et costumes étaient plus beaux les uns que les autres, et la ville en elle même est un bijou flottant. Ma nuit vénitienne s'est achevée sur la place St Marc, coeur de la ville, après un bon restaurant où j'ai mangé probablement les meilleurs gnocchis de ma vie. Le bateau m'a ensuite tranquillement rammené à l'hôtel mon masque toujours sur le visage et les yeux pétillants de cette fantastique expérience.




















Ancien Siam et nouvelle Thaïlande

La Thaïlande est un pays qui m'a beaucoup surprise. De par mon pasage à Bangkok, j'ai pu retenir certains aspects frappants: premièrement la présence de la prostitution qui dans ce pays très pauvre reste un des seuls moyens de vivre à peu près décemment pour ses habitants (sachant que c'est de la faute des occidentaux si elle est aussi présente), ensuite l'extrême gentillesse des thailandais comparé à de nombreux autres peuples asiatiques, et dernièrement un pays extrêmement riche en histoire et culture.

Encore une fois je suis partie seule à l'aventure en terra incognita et j'ai été agréablement surprise (oui je sais je dis beaucoup ça, mais quand on ne s'attend à rien c'est à ce moment que l'on a les meilleures surprises). Encore une fois un pays de contrastes: des palais en or dédiés aux dieux et des gens vivant dans la misère, la vraie, mais qui pourtant ne vont pas en être hargneux.

Je suis allée visiter tout d'abord le Grand Palais de Bangkok regroupant de nombreux temples dont le très célèbre Temple du Boudha d'Emeraude (que je n'ai pas pu prendre en photo vu qu'elles y sont interdites), des cloîtres, et bien sûr palais et musées, enrichis et embellis par les rois successifs du Siam.
J'ai enfin décidé d'aller faire un détour par le Siam square, coeur de Bangkok pour un apperçu de la vie des gens et goûter à l'excentricité de cette ville déjantée, avant un retour à l'hotel et sommeil bien mérité.





















2013 Commence fort!

Un nouveau rêve se réalise pour moi. Ma compagnie m'a offert un beau cadeau de noël avec un planning de rêve : une escale aux Seychelles, une escale à Bangkok et par dessus tout DEUX escales au Japon à Osaka!

Comme certains le savent et me connaissent depuis toute petite, le Japon est pour moi un rêve de longue date. J'avais de grandes attentes quand à ce que j'allais découvrir, et je n'ai pas été déçue. J'étais également bien heureuse de me servir des quelques phrases de japonais que je connaissais et qui m'ont rendu grand service.

Ce qu'il faut savoir: l'anglais ne vous sert pas beaucoup là bas. Les japonais sont très timides et n'osent pas l'utiliser (ils ont un accent terrible). Donc il vous suffit juste de montrer ce que vous recherchez sur une carte ou des images vous seront très utiles si vous ne parlez pas japonais.

Je me dirige donc vers le metro station Umeda en direction de Shinsaibashi, un des quartiers d'Osaka qui vaut le détour: 2km de rues piétonnes regorgeant de magasins du plus traditionnel au plus branché. Le Japon vous marque avant toute chose par ses contrastes. L'ancien fréquence le Hi-tech, les sages en habits traditionnels travaillent à côté des jeunes connectés à leurs smartphones à la dernière mode (4x en avance sur nous).

Au beau milieu de tout ce capharnaum, au détour de rues perdues, je passe la porte ou "Tori", marquant l'entrée d'un sanctuaire Shintoiste , Hozen-Ji,  cachant un temple hors du temps. Je dirige mon cap ensuite sur une des rues perpendiculaires à Shinsaibashi, appellée Dotonbori : La Mecque de la nourriture. Car les japonais aiment la nourriture, elle est leur obsession. La vie est très chère, très très chère et la nourriture devient un luxe qui devient un art à lui seul. Tout ce qu'on mange est beau, avec des saveurs différentes et pas de gaspillage! J'ai bien entendu cédé à la tentation avec des Takoyakis (octopus balls), plat fétiche de la ville d'Osaka.

J'ai eu la chance d'être au Japon en plein festival: les jeunes japonais pour célébrer leurs 20 ans à venir dans l'année, et ainsi le passage à l'âge adulte, portent en raison de cette journée spéciale en janvier des vêtements traditionnels et organisent des fêtes dans des endroits luxueux.
Malheureusement en raison de la pluie et de la neige la seconde fois je n'ai pas pu aller à Kyoto voir les anciens temples ni à Nara, ville des daims. Mais aucun doute que le Japon me reverra....